Féminin pluriel par Justine Hern
« Elles sont libres, délicates, sensibles. Fières, sauvages, indépendantes. Et ce sont mes amies ». Justine Hern a choisi de mettre en lumière des femmes qui lui sont proches. Dans un décor brut, sous un soleil de plomb, les corps s’expriment. On habite une peau que l’on ose dévoiler, on laisse entrevoir sa vérité. Celle de l’instant où l’on est photographiée. « Sans un mot, mes amies parlent. Et ce qu’elles disent m’impressionne » affirme la photographe de 29 ans. Selon elle, ces images ont un effet thérapeutique. Dans cette bulle de confiance qu’elles ont créé ensemble, elles s’assument, « et elles repartent sûre d’elles ». Et c’est comme si la puissance du regard sur soi, sur sa féminité, s’emparait de Justine.
« Est-ce que je me sens vraiment femme? Je ne sais pas…
Peut-être une de ces fois où je me suis sentie pleinement ancrée,
alignée et sûre de moi… bronzée et en tongs de surcroît »
Justine Hern est directrice artistique et photographe. Elle a également suivi une formation en permaculture. Cette nouvelle corde a son arc lui a permis de donner un sens à son travail. Amoureuse de la beauté ordinaire, éternelle contemplative, elle a choisi de mettre en lumière des gens vivants, des paysans, des artisans, « des personnes avec qui je me sens en phase et connectée ». Avec la création de son studio graphique, Studio Payol, Justine concrétise son désir de raconter des histoires autour d’une « narration qui vient du coeur ». Elle photographie, dessine, écrit et met en page. En 2021, elle fonde avec François Piccione Bobine, un magazine collaboratif de 160 pages relatant des récits durables.
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Studio Payol
Son compte Instagram @studiopayol